Au 18ème siècle, c’est l’âge d’or de la ferronnerie. Bordeaux compte 60 ateliers tenus souvent par des marins restés à quais pendant l’hiver. Cet art a pour but de sublimer les jardins et les vieilles pierres. Broderie de fer ornant balcons, portes ou grilles, parfois on dirait de la dentelle, tellement c’est joli et raffiné.
Aujourd’hui, Pierre Guillebeaud est l’un des derniers ferronniers d’art de cette ville. Installé dans le quartier des Chartrons, il travaille toujours en famille avec sa femme qui assure les commandes et son fils Charly, lui-même formé au travail de restaurations d’art des châteaux viticoles girondins et des églises. Une tradition, un héritage que je serais ravie de vous faire partager lors d’une prochaine visite.
Hela Mansour