Aujourd’hui, Promenades à Bordeaux présente Jean-Baptiste Soula, le PDG de Bordeaux Vineam – un des plus grands producteurs de vin biologique en Aquitaine. Après des années d’expérience dans la production de vins et de spiritueux à l’étranger, il est de retour en France et s’interroge sur ce qui semble être l’avenir de la viticulture, inspiré par les pratiques de l’agriculture biologique et biodynamique.
« Les valeurs de Bordeaux Vineam s’appuient sur une forte Responsabilité Sociale Des Entreprises. Protéger les « écosystèmes » et leur équilibre, promouvoir la biodiversité et la symbiose naturelle, garantir des conditions de travail sécurisées et épanouissantes pour nos employés ». Ce ne sont là que quelques-unes des bonnes pratiques que revendique ce vigneron pionnier. C’est sur l’avenir qu’il met le plus l’accent, en se projetant dans une idée presque utopique de production durable où il pourrait être » Fier de méthodes agricoles sans chimie mais plus techniques donc mieux rémunérées pour ses salariés, favorisant leur épanouissement et la stabilité des équipes ».
Amoureux des vins fruités (son préféré est le Moulin à Vent sans soufre 2016), il a lancé sur le marché en 2017 – Si j’avais un tel nez. Un magnifique vin rouge aux douces nuances bleues qui vise à chatouiller vos sens avec l’arôme riche des raisins qui viennent de sortir du pressoir mélangé à des notes de lilas, de cassis, de framboise et de grenadine : La Médaille d’or au concours général agricole est cultivée biologiquement sur des sols argilo-calcaires et exempts de soufre.
“Travailler sans soufre provient d’une frustration d’œnologue : pendant les vendanges, les caves sont pleines d’arômes qui disparaissent en bouteille.
Entre la fin de la fermentation et la mise en bouteille, il se passe quelque chose: l’ajout de soufre. Je crois fermement que cela provoque des pertes d’arômes », déclare Monsieur Soula. « Notre domaine à Bergerac est biologique depuis 20 ans. La vallée qui entoure le domaine est paisible et accueillante : rien ne semble perturber l’activité tranquille de nos collègues sur place ».
Par Denitsa Nikolova et Clothilde Massé
